MALTE WOYDT

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Literaturwissenschaft

“Jaja, ich habe auch all das kluge Zeug gelernt – daß der Mensch der Aufklärung durch Literatur erzogen wurde, daß die Literatur der Romantik auf die Nachtseiten, auf das Unkodierte hinweist; daß die realistische Literatur die Komplexität unseres Daseins abbildet; daß die Moderne so modern ist, daß es nichts geben darf, was es woanders schon gegeben hat; daß die Dekonstruktion so lange die inneren Widersprüche eines Textes (!) sucht, bis sich die Lektüre gegen die Struktur des Textes selbst richtet, und spätestens da macht nun alles keinen Spaß mehr. Aber dann greifen wir eben einfach zu Tolstois Krieg und Frieden und lesen den ersten Satz: ‘Alle glücklichen Familien ähneln einander; jede unglückliche aber ist auf ihre eigene Art unglücklich.’ Und vergessen ist die Literaturtheorie.”

aus: Elke Heidenreich: Wer nicht liest, ist doof! In: Kursbuch 133, 1998, S.1-7

12/10

12/12/2010 (0:01) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

Nichtleser

“Wer nicht liest ist doof. … Die Lust an der Literatur ist auch die Lust am Leben. Die Kunst zu lesen, in ein Buch hineinzufallen, darin zu versinken, kaum noch auftauchen zu können, ist ein Stück Lebenskunst. Das setzt natürlich den Willen voraus, sich auf Geschichten einzulassen, sich aktiv ins Buch hinein zu begeben, sich bewußt von den Reizen und Zerstreuungen anderer Medien abzuwenden. Dann kann es eine wunderbare ewige Liebesgeschichte werden – die zwischen einem Buch und einem leidenschaftlichen Leser. Und sind die nicht blöde, die der Liebe ausweichen, wenn sie uns begegnet? …

Und doch, es ist tatsächlich so: nicht jeder kann lesen. Man muß für das Lesen eine Begabung haben wie für das Malen und das Klavierspielen – sonst wird nichts Rechtes daraus. Es gibt Menschen, die macht die stille Konfrontation mit dem Buch kribbelig. … Wir können diese Menschen ein wenig bedauern, wir möchten auch nicht unbedingt lange Abende mit ihnen verbringen, wir müssen sie aber nicht verachten. Verachtenswert hingegen sind die Bildungskoketteure, die in ihrer Kindheit gelesen haben und jetzt seufzen: ‘Ach, wie ich Sie beneide, weil Sie soviel lesen! Das möchte ich auch, aber ich komm einfach nicht mehr dazu.’ Und auf die, nur auf die, trifft die Behauptung zu, daß, wer nicht (mehr) liest), auch irgendwie doof ist – deshalb heißt es hier: rote Karte, Platzverweis, Liebesentzug. Sie kommen, Verehrsteste(r), zum Friseurbesuch, zum Stadtbummel, zum Autowaschen, Sie strampeln für Ihre Karriere, Sie verbringen lange Abende über Hirschragout an Preiselbeerschaum oder mit der Bohrmaschine im Bastelkeller, Sie trainieren sich fit und sitzen vorm Fernseher, um das Literarische Quartett zu ertragen, und dann kaufen Sie die dort wie auch immer ‘besprochenen‘ Bücher, stapeln sie auf dem Nachttisch, aber zum Lesen kommen Sie nicht? Wer es braucht, tut’s auch, so einfach ist das. Wer es nicht braucht, tut‘s nicht und ist und bleibt – naja: ziemlich doof!”

aus: Elke Heidenreich: Wer nicht liest ist doof. In: Kursbuch 133, 1998, S.1-8.

Abb.: Su Blackwell: Treasure Island, 2013, im Internet.

12/10

11/12/2010 (23:53) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

Racisme anti-blanc

[réaction écrite pour parlemento.com]

Je suis d’accord avec Elisabeth que l’interview originale, que j’ai lu entretemps, est plus nuancé que l’extrait que Mehmet en a publié ici. Mais M. Bouhlal semble d’avoir dit ce que Mehmet cite ici. Je n’ai pas vu de droit de réponse dans Brussel Deze Week.

Citer des études qui disent la même chose n’en enlève pas le caractère raciste.

Le pire, ce n’est pas le caractère raciste de l’analyse mais le pire c’est qu’elle est fausse. Comment on veut lutter efficacement pour l’émancipation si l’analyse de départ est fausse déjà?

Parler des “blancs” et en exclure les Marocains, Turcs, Albanais, Bulgares qui sont aussi peu rouge, noir ou jaune que les Belges est plutôt drôle…

Mais plus important est ceci: Dire que les strates supérieures sont occupées “des autochtones” est autre chose que d’affirmer que “les autochtones” sont au sommet de la pyramide. Racontez-ça une fois aux sans-abris autochtones! C’est ce “les” qui fâche (et qui est raciste parce qu’il prétend un argument de race là où il en a pas question). Vous vous trompez de cible et vos adversaires vont en être contents.

Oui, la société belge est “stratifié” – mais quoi de neuf? Quelle société ne l’est pas? Vous avez raison que le but devrait être une société des égaux, mais elle n’a pas encore vu la terre. Il y a sûrement des sociétés plus ouvertes à l’ascension sociale que d’autres. Il y a aussi des différences de secteur d’une société à l’autre. En Angleterre il y a sûrement plus d’ouverture pour les universitaires arabes qu’en France. En Belgique il y a plus de place pour les politiciens d’origine étrangère qu’en Turquie.

Étudiez les grandes émancipations de l’histoire! L’émancipation des bourgeois, des juifs, des ouvriers, des femmes, des provinciaux: Comment ils ont fait? Où ils ont réussi? Où ils n’ont pas réussi?

Les bourgeois, les juifs et les femmes se sont rendu économiquement incontournables, les ouvriers et les provinciaux se sont organisés en contre-pouvoir. Ils n’ont pas mendié pour des cadeaux. Ce n’est pas en lamentant ni en baignant dans une image de victime qu’on avance, c’est en bougeant soi-même.

Les chances d’un fils d’ouvrier “belge” d’arriver “au sommet” ne sont toujours guère meilleure en Belgique que pour un fils d’ouvrier “allochtone”. Les États-Unis te donnent plus de chance d’ascension.

La Belgique est une société des cliques. Les cathos, les libéraux, les socialistes, les barons locaux, l’haute-bourgeoisie… Pour monter il faut s’intégrer dans une clique ou former la sienne. Et à l’intérieur d’une clique, il faut organiser ses troupes. Combien de libéraux gantois ont profité du premier ministre Verhofstadt?

En Allemagne, ces dernières années, c’était la rage des homosexuels. Ils se sont organisés dans les années 80 à l’intérieur des partis politiques et dans les années 2000 ils sont pris un poste de ministre-président après l’autre.

Qu’est ce que Emir Kir est en train de préparer? La société égalitaire ou la montée massive d’une clique turque de St.Josse?

Pour revenir à l’argument: Oui, les allochtones les plus dociles montent le plus facilement dans les cliques, mais c’est la même chose pour les autochtones dociles.

Donc: Il faut s’intégrer dans une clique, organiser un contre-pouvoir ou se rendre économiquement incontournable.

En ce qui concerne le contre-pouvoir: Pourquoi autant de monde s’engage pour la Palestine, étant donné qu’il n’est pas vraiment efficace de le faire ici? La même énergie mis dans un mouvement des quartiers populaires pour des meilleures écoles aurait plus d’effet.

En États-Unis ce sont les arabes qui après les asiatiques ont les meilleurs résultats scolaires (bien avant des “white protestant males”, les noirs et les hispaniques). Faites en sorte que ça soit ici aussi comme ça, et vous allez voir.

Bonne journée encore.

Bref historique de la discussion:

Mehmet Koksal cite M.Bouhlal (15.Oct.2010):

“Dans un portrait publié ce jeudi (14/10/2010) par l’hebdomadaire néerlandophone bruxellois Brussel Deze Week, Radouane Bouhlal (Président du MRAX asbl – Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie) s’en prend violemment à la Belgique et aux “Belges blancs”. Estimant que ”ce pays [la Belgique] fonctionne structurellement de manière raciste. … notre société belge est en soi une société de castes avec à sa tête les Belges blancs. Un individu d’une caste inférieure n’y est toléré que s’il reste bravement à son niveau. Mais malheur à toi si tu veux être traité sur un pied d’égalité. Les décideurs n’ont que de bons mots en bouche en parlant de vivre en paix avec les communautés mais on vit en réalité dans une société basée sur une hiérarchie dépendant de l’origine des gens et pas dans une société basée sur l’égalité des citoyens“, explique Radouane Bouhlal. …”

Elisabeth Cohen, dans un droit de réponse (22.Oct.2010; sous le même lien):

“… Dans cette interview (à laquelle nous renvoyons les lecteurs pour ne pas se laisser piéger par les « morceaux choisis » par M. Koksal), R. Bouhlal défend l’idée suivant laquelle en Belgique aussi, il existe dans les faits – et pour reprendre les mots de Christine Delphy – un « système de castes raciales »3, c’est-à-dire une société organisée de manière stratifiée, élevant certains – quasi-exclusivement des « blancs »4 – au rang de citoyens belges légitimes et authentiques, et reléguant les autres – les personnes issues des minorités – au statut peu enviable de « citoyens de seconde zone » exposés aux discriminations, de manière quasi-systématique, de génération en génération. …”

26/10/2010 (10:10) Schlagworte: FR,Notizbuch ::

Kameraden

“Wir selber nannten uns nicht Kameraden. Eine Bezeichnung, die unsere Offiziere brauchten: Sie führen jetzt ihre Kameraden / Sie sind verantwortlich für Ihre Kameraden / dann schauen Sie, daß Ihnen ein Kamerad hilft / das sollte unter Kameraden nicht vorkommen usw. Einige befreundeten sich. Ein Wachtmeister war Assistent für Astronomie an der Universität Bern, ein Kanonier war Chemiker in Emmenbrücke, ein anderer unterrichtete am Gymnasium, Philologie. Möglichkeiten des Gesprächs, während man Schuhe putzte oder Waffen reinigte oder Wolldecken stapelte. Wir waren froh um einander. Wenn man zusammen auf die Wache befohlen wurde, ein Glücksfall. Traf man sich später in Zivil, so war’s merkwürdig: beiderseits kein Bedürfnis nach Erinnerungen an den gemeinsamen Dienst, eine gewisse Verlegenheit sogar; jeder hatte den anderen gesehen, wie er den Gewehrgriff vorführte, wie er tausendmal die Hand an die Mütze riß, wie er mit übermenschlicher Stimme meldete: Kanonier Studer, abkommandiert zur Küche! und fünfzig Meter später: Kanonier Studer, abkommandiert zur Küche! Alles keine Schande; trotzdem rede ich lieber mit Leuten, die einen nicht dran erinnern.”

aus: Max Frisch: Dienstbüchlein. Frankfurt/Main: Suhrkamp 1974, S.65/66.

10/10

15/10/2010 (23:02) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

Disziplin

“Disziplin – man verstand schon, was das Militär darunter versteht; nur hat das mit Disziplin wenig zu tun. Ein Maulesel, der seine Lasten trägt und geht, wohin man ihn führt, tut es aus der Erfahrung, daß er sonst geschlagen wird. Disziplin setzt eine gewisse Einsicht voraus; Latein als Disziplin, Mathematik als Disziplin, Poesie als Disziplin. Der Wille, etwas zu lernen und zu leisten, kann als Disziplin bezeichnet werden. Das setzt eine Person voraus. Disziplin entspringt dem Bewußtsein, daß man über sich selber verfügt, nicht dem Bewußtsein, daß über uns verfügt wird. Das Militär (so wie ich es erfahren habe) verwechselt Disziplin mit Gehorsam. Diese Verwechslung, verlautbart bei jeder Gelegenheit, war das eigentliche Ärgernis. Befehl ist Befehl, die Kader brauchen uns nicht zu überzeugen; wir tun es aus der Erfahrung des Maulesels. Nur täuschen sich die Kader, wenn sie, mehr oder minder befriedigt, Disziplin feststellen. Was das Militär erzielt, indem es sich auf Strafen verläßt, ist Gehorsam. Disziplin hat ihren Ansatz in einer Freiwilligkeit. … Übrigens wissen wir als Erwachsene, daß Disziplin (was diesen Namen verdient) mehr Kräfte auslöst als Gehorsam, der nicht einem eigenen Interesse entspringt und lediglich ein schlaues Verhalten ist, um sich Strafen zu ersparen. Disziplin hat mit Überzeugung zu tun, mit Gewissen, sie hat mit Mündigkeit zu tun.”

aus: Max Frisch: Dienstbüchlein. Frankfurt/Main: Suhrkamp 1974, S.50-52.

Abb.: Yannis Gaitis: Old and Young, 1967, im Internet.

10/10

15/10/2010 (22:32) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

konsequent

“Die unglückliche Liebe zur Konsequenz scheint eine deutsche Obsession zu sein; wenigstens von unsern Nachbarn wird sie nicht ohne weiteres geteilt. …

Nichts ist schematischer als der Amoklauf der Unbeirrbaren. Etwas Vorschriftsmäßiges, ja Bürokratisches haftet jeder Radikalität an, die sich auf nichts weiter beruft als auf Grundsätze. Wer von Prinzipientreue spricht, der hat bereits vergessen, daß man nur Menschen verraten kann, Ideen nicht.

Das Konsequent-Gebot verwechselt eine logische Kategorie mit einem moralischen Postulat. Weit entfernt davon, Klarheit zu schaffen, richtet es infolgedessen ein krausmauses Durcheinander in den Köpfen an. um einen kann das Pathos der Entschiedenheit nicht darüber hinwegtäuschen, daß die bloße Konsequenz, wie jede logische Bestimmung, leer ist; ich kann ebensogut ein konsequenter Vegetarier sein wie ein konsequenter Faschist, Zechpreller, Atomkraftgegner, Trotzkist, Heiratsschwindler oder Anthroposoph.

Zum andern bleibt meistens undeutlich, welche Art von Deckungsgleichheit es ist, die da eingeklagt werden soll. Geht es um das Denken? Darum, daß es hübsch bei sich selber bleibt und nicht von ihm abweicht, was es zuvor gedacht hat? Oder will die Forderung nach Konsequenz darauf hinaus, daß Denken und Handeln übereinstimmen müssen?

… Niemand behauptet, daß es ein Verbrechen wäre, eine Sache zu Ende zu denken. … Auch ist es keine Schande, daß sich die Wege, die wir auskundschaften, früher oder später meist als Sackgasse erweisen. … Manche ziehen es vor, sich lebenslänglich in ihrem cul-de-sac einzurichten. Und solange es beim Denken bleibt, ist auch dagegen wenig einzuwenden, ohwohl mir ein solcher Aufenthalt ziemlich langweilig scheint. Aber wie die Fabel lehrt halten die Liebhaber der Konsequenz sehr wenig von der Differenz zwischen Theorie und Praxis. Gerade dort, wo kein Weg mehr weiterführt, wollen sie ihre Idee in die Tat umsetzen. Das kann … mörderische Folgen haben. …

Ich für meinen Teil lade Euch ein, die Vorzüge der Inkonsequenz zu bedenken: das RIsiko, das sie gewährt, die Freiheit sich ungehindert zu bewegen, das Vergnügen der Phantasie. … Unter den verbotenen Hintergedanken, die da, nach Aufhebung der Selbstzensur, zum Vorschein kämen, könnte sich, wer weiß, manches Brauchbare, manches Überraschende finden; und wie angenehm wäre es doch, wenn der ganze Apparat der mühsamen Verdrängung, der politischen Bigotterie und der selbstverliebten Prinzipienreiterei auf dem Sperrmüll verschwände!”

aus: Hans-Magnus Enzensberger: Das Ende der Konsequenz, Transatlantik 1981, hier aus: ders.: Politische Brosamen, Frankfurt(Main): Suhrkamp 1985, S.14-26.

Abb.: Monika Michalko: Absolut, 2020, im Internet.

09/10

25/09/2010 (23:24) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

Parteileben

“In meiner Familie lieben sich alle sehr … was nicht verhindert, dass jeder mit einem Messer im Rücken herumläuft. Mit einem klitzekleinen natürlich. In meiner Partei auch. In meiner Familie wird furchtbar viel geredet, jeder fällt einem ins Wort. In meiner Partei auch. In meiner Familie versucht jeder jeden davon zu überzeugen, dass er im Besitz der ultimativen Wahrheit ist. In meiner Partei auch. In meiner Familie stöhnt jede und jeder darüber, wie furchtbar im Grunde genommen diese Familie ist, aber niemand käme auf den Gedanken, sie zu verlassen. In meiner Partei auch.”

aus: Lale Akgün: Der getürkte Reichstag, zitiert nach: Susanne Gaschke: Mitmachen? Warum nicht! Die Zeit, 23.9.2010, S.6.

09/10

25/09/2010 (19:05) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

Historismus 1

“Der Historismus hatte das Gefühl der Bodenständigkeit des Menschen aufgelockert und das einst stabile Weltbild, in dem ein jedes Ding und jedes Lebende seinen nach einem göttlichen Plan bestimmten Ort hatte, in Bewegung gebracht. Unser Lebensgefühl sagt uns: alles könnte auch anders sein. Alles ist historisch geworden, durch unzählige Ursachen so bestimmt, wie es gerade ist. Anfangs empfindet man dieses Historisch-Bedingtsein … nur gegenüber den ‘äußeren Gebilden’, nur Politik, Kunst, Wissenschaft scheinen einem historischen Wandel unterworfen zu sein. Später greift dieses Gefühl des historischen Bedingtseins auch auf die Substanz selbst über. Auch unsere Gefühle, letzte Stellungnahmen, Empfindungen erscheinen als geworden. Der Boden, von dem aus wir bisher als aus einem stabilen Standort die Welt betrachteten, ist aufgelockert, unser ganzes Ich ist preisgegeben, wir scheinen gleichsam über uns selbst zu schweben. In tausend Gestalten finden wir uns wieder, es ist dieselbe seelische Lage, die einst die Seefahrer in die räumliche Ferne trieb, die den Historiker zu seinem Wandern und Einfühlen in die Vergangenheit bestimmt.”

aus: Karl Mannheim: Über die Eigenart kultursoziologischer Erkenntnis, geschrieben 1922, hier aus: ders.: Strukturen des Denkens, Frankfurt(Main): Suhrkamp 1980, 137/138.

09/10

25/09/2010 (15:41) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

Révanchisme

“Non, PYL, je ne suis pas du tout d’accord avec vous.

On ne peux pas résoudre des conflits ethniques par des arguments historiques. Il suffit à des adversaires de choisir d’autres dates de référence et tout le monde aura raison.

Je suis allemand et j’ai des ancêtres germanophones qui habitaient en Silésie (aujourd’hui polonais), en Prusse orientale (en partie aujourd’hui russe, en partie polonais), en Prusse occidentale (aujourd’hui polonais), dans la région de Poznan (aujourd’hui polonais), du Südtirol (aujourd’hui italien), du Trentino (aujourd’hui italien), du Sudetenland (aujourd’hui tchèque) et de Schleswig du Nord (aujourd’hui danois)…

Je trouve qu’il faut laisser les gens qui habitent ces régions aujourd’hui y vivre en paix, ça n’a rien à faire avec la question si je trouve les différents évenemments historiques (guerres, traités etc.), qui ont eu ses frontières comme résultat, bons, justifiés, déplorables ou scandaleux.

On peut parfois accuser une génération des colons violents et leur demander de se retirer. Mais comment on peut réfuser aux enfants nés par après le droit d’avoir un “chez-eux”? avec quel droit je pourrais oser de forcer les gens nés à Opole de s’attaquer à la Bielorussie ou á l’Ukraine d’où Staline avait déporté leurs grand-parents pour les installer là où ils habitent aujourd’hui?

En Israel et Palestine je ne vois pas d’autre chemin que les deux états prévus par les résolutions de l’ONU. Ceux, qui d’un coté ou de l’autre refusent à l’autre le droit d’existence ne font que prolonger le conflit et augmenter le nombre des victimes. Il n’apportent une solution à rien. L’histoire humaine était souvent déjà assez triste comme ca, il ne faut pas en ajouter.”

meine Antwort auf jemanden, der das Existenzrecht Israels verneint… www.parlemento.com, 28.6.10

06/10

28/06/2010 (15:17) Schlagworte: FR,Notizbuch ::

Hóófdstad

Omzo langer ik in dit land, in deze stad, leef, omzo raadselachtiger wordt mij, wat het woord “hoofdstad”, vaker nog “hóófdstad” zou mogen betekenen? Het heeft zeker niet dezelfde betekenis als het duitse “Hauptstadt” of het franse “capitale”.

Men heeft me vaker al de opmerking gemaakt, dat het toch raar was, dat men in zijn “eigen hóófdstad” door een buitenlander (ik dus) rondgeleid moest worden. En van alle kanten hoort men dat iets schandalig zou zijn omdat het in “ónze hóófdstad!” gebeurd …

Ik ben in West-Duitsland opgegroeid, we vonden het best grappig, vanuit de trein bij het doorreizen bij een van de haltes ergens achter Keulen plots op de borden te kunnen lezen “Bonn – Bundeshauptstadt”. Men noemde Bonn daarom ook “Bundesdorf”, bondsdorp. In de Bondsrepubliek was niemand bang van de “Hauptstadt”, niemand vond Bonn belangrijk genoeg om erover natedenken. Het was even de plek waar Adenauer na zijn diensturen niet te lang moest rijden, om naar zijn rozentuin aan de overkant van de Rijn te geraken (daarom was het als Hauptstadt gekozen worden). Niemand zou ook een seconde eraan gedacht hebben, te willen meebeslissen, wat in de stad Bonn gebeurt. De arme Bonnaars leden al genoeg onder al dat getoeter van de staatsbezoekskaravanes, daar moeten we niet nog meepraten.

Ik weet wel niet helemaal hoe het vandaag ermee zit in Duitsland. De nieuwe “Bundeshauptstadt Berlin” was nog te jong als ik emigreerde. Maar wat me wel opvalt is, dat Berlijn vandaag een grote aantrekkingskracht uitoefend op hoogopgeleide of artistiek bezige mensen: Uit mijn kennissenkring zijn er veel die vroeger of later in Berlijn belanden. Men is nieuwsgierig op Berlijn. Het lijkt spannend én goedkoop leven in Berlijn. De Berlijnaars creëren een interessante sfeer, daar wil men meedoen. Om er daar mee te doen, moet men natuurlijk naartoe verhuizen – wat ook anders?

“La capitale” staat voor Fransen, in zoverre ze niet zelf in Parijs wonen, voor de arrogantie van de macht. Alles wat de Parijse elites in werk stellen om “la province” weer eens te tonen, dat ze niks waard is. Fransen vresen “la capitale” en haar beslissingen, maar nooit heb ik van Fransen gehoord dat men het moest omdraaien, dus “la province” moest kunnen beslissen wat “la capitale” moet gaan doen. Walen lijken me overigens dezelfde kijk op Brussel te hebben, die de Fransen op Parijs hebben, Zweden kijken zo naar Stockholm, Grieken naar Athene enz..

Dus, waarom menen Vlamingen nu dat omdat Brussel hoofdstad is, dat het daarom “hún hóófdstad” moest zijn, dat ze daarom kunnen beslissen wat er gebeurt?

De tweetaligheid van Brussel wordt bijvoorbeeld niet gezien als een recht van de nederlandstalige Brusselaars, maar als uitkomst van het “hóófdstad zijn”. Het zou wel sympathiek zijn, zoude een Gentenaar die zich bemoeit met de tweetaligheid van Brussel, solidarisch willen zijn, bijvoorbeeld met een nederlandstalige Ukkelaar die er problemen heeft op het gemeentehuis, maar nee, de Gentenaar is helemaal niet bekommerd om die Ukkelaar, hij is enkel bekommerd om het principe van “zijn hóófdstad”.

Ik kijk rond in Europa en zoek naar voorbeelden, waar men een gelijkaardig rare idee van “hóófdstad” mocht hebben. Misschien zien de Polen Krakau zo, de mythische hoofdstad van het oude Polen? Buiten Europa vind ik er wel eentje, en dan zijn er zelfs nog twee groepen, die de stad als haar eigendom aanzien: Jerusalem. Maar voor de rest?

Vlamingen lijken Brussel als hún eigendom te zien: hún hóófdstad, hún eigendom, daarom moet het onder kuratel van buiten.

Net buiten Brussel is er overigens een museum dat helemaal in zo’n sfeer baadt: Het is óns eigendom, wij doen ermee wat wij willen, zie hier wat wij rijk zijn omdat we zo’n mooi ding ons eigendom kunnen noemen: net bij de terminus van tramlijn 44 – mooi museum, mooie ideeën, een bezoek waard!

op 31 mei 2010 gepost op brusselblogt

05/10

31/05/2010 (12:47) Schlagworte: NL,Notizbuch ::
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